Lundi 22 novembre 2010
8 jours que nous sommes sur la route… le Transit est fatiguant mais riche en rencontres. Chaque étape est singulière, nos hôtes toujours accueillants nous laissent partager un peu de leur intimité pour un ou deux jours. Souvent ils nous emmènent à la découverte de leur ville, de petits lieux qu’ils affectionnent, nous initient aux spécialités locales, partagent une recette. Nous discutons de nos vies respectives, de notre vision du monde, de politique, de nourriture, de voyage… et de cette vaste notion qu’est l’engagement.
Nous avons quitté Francesco après une petite ballade dans Lecce et une interview improvisée dans sa voiture. Nous voilà errant sous la pluie à Brindisi à la recherche de l’auberge de jeunesse. Une première expérience de galérien dont on se serait bien passé.
Au réveil nous rejoignons le port et embarquons pour Igoumenitsa. 8H30 de traversée dans un ferry presque désert. Premier changement de fuseau horaire. + 1h00.
Nous arrivons à bon port et passons la nuit dans un petit hotel bon marché. Un nouveau pays, un nouveau langage et une nouvelle écriture. Le lendemain nous partons pour Ioannina en bus.
L’accueil chaleureux d’Atlantis et Yria contraste avec le climat pluvieux de Ioannina. Située en bordure d’un lac et entourée de montagne la ville enregistre de plus fortes précipitations que Londres… Incroyable !
Au fil de la conversation nous percevons que le climat social en Grèce est difficile. Le salaire minimum a été revu à la baisse de 700 € à 500 € ce qui est vraiment bas quand on regarde les prix, proches de ceux pratiqués en France. Yria qui est étudiante en art, nous explique que nombre de ses professeurs ne sont plus payés et que l’existence même de son cursus est remit en question. Ils n’ont d’ailleurs pas de batiment et jonglent avec les salles vacantes des autres sections.
Une acalmie, nous sortons manger notre premier « Sovlaki » et deguster un verre de « Tsipuro ».
Le temps d’une ballade matinale autour du lac et déjà nous roulons vers Thessaloniki. En admirant le paysage on se dit qu’une journée pour une étape c’est bien court et qu’on aurait bien prolongé cette rencontre.
Nous retrouvons Apostolos à la gare routière de Thessaloniki.
…………………………………………………………………………………………………………….
Monday, November 22nd, 2010
8 days when we are on the road, the Transit is tiring but rich of meetings. Every stage is singular, our always welcoming hosts let us share a little of their intimacy for one or two days. Often they take us to the discovery of their city, small places which they like, introduce us to the local specialities, share a recipe. We discuss our respective lives, our vision of the world, politics, food, travel… and this vast notion that is the commitment.
We left Francesco after a small ballad in Lecce and an interview improvised in his car. Roaming here we are in the rain to Brindisi searching of the youth hostel. A first experience of galley slave without which we would have taken place well.
In the awakening we join the port and embark for Igoumenitsa. 8:30 am of crossing on an almost deserted ferry. First change of time zone. + 1:00 am.
We arrive safe and stay for the night in a cheap hotel. A new country, a new language and a new writing. The next day we leave for Ioannina by bus.
The warm welcome of Atlantis and Yria contrasts with the rainy climate of Ioannina. Placed in border of a lake and surrounded with mountain the city registers more heavy rainfall than London … Incredible!
In the course of the conversation we perceive that the social climate in Greece is difficult. The minimum wage was revised in downwards from 700 € to 500 € what is really low when we look at the prices, close to those practised in France. Yria who is student in art, explains us that number of her professors are not any more paid and that the existence of its programme is under asking. They moreover have no batiment and juggle with the vacant rooms of the other sections.
We go out to eat our first » Sovlaki » and try a glass of « Tsipuro ».
The time of a morning ballad around the lake and already drive towards Thessaloniki. By admiring the landscape we say to ourselves that one day for a stop is very short and that we would have prolonged well this meeting.
We meet Apostolos in the bus station of Thessaloniki by the end of the afternoon.