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Seoul

Mardi 12 juillet 2011,

Nous avons passé presque quinze jours à Seoul, premiers gros coups de chaleur, atmosphère humide et un peu étouffante en cette saison des pluies. Séoul est une ville de 10 millions d’habitants, en comptant la périphérie quasiment 20. La capitale nous parait bien organisée, propre et plutôt agréable. Il faut dire qu’on ne subit pas la cohue des heures de pointes matinales et des sorties de bureaux.

Nous passons la première semaine en compagnie d’Alex, qui nous fait découvrir la délicieuse cuisine locale, nous apprend quelques mots et nous donne les premières clés pour comprendre la société sud-coréenne. Ici, la pression sociale et familiale est très forte. Les sud coréens travaillent beaucoup, il n’est pas rare de faire une semaine de 70 heures et peu de salariés prennent leur congés de peur d’être mal vu. De même on ne quitte pas son bureau tant que son supérieur n’est pas parti. La compétition est permanente et commence des le plus jeune age. On suit souvent des cours privés, après l’école en moyenne jusque 22h00. On ne peut s’empêcher de voir un lien avec le fait que le taux de suicide est le plus élevé au monde, c’est la première cause de mortalité chez les 20-40 ans.

Nous rencontrons aussi Yana, illustratrice qui contraste joyeusement avec le conformisme ambiant. Ce n’est pas évident de vivre de son art en Corée du sud, mais c’est une liberté et une indépendance nécessaire. On prend le temps de discuter de nos envies, de nos doutes, nos projets… Sur quelques notes de guitare, on chantonne, on rit, on apprend à dire « saltimbanque ».

On marche beaucoup, on arpente les différents quartiers de la ville, on découvre Seoul la nuit, le populaire Nolebang (karaoke) et il semble que la ville ne dorme jamais. Avant de partir pour l’est du pays à  Bugu, on fait notre deuxième présentation, cette fois ci dans un lycée de renom avec les élèves d’Alex, ils sont curieux et accueillants…

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Tuesday, July 12, 2011,

We almost spent  two weeks in Seoul, the first big heat stroke, humid and stuffy in the rainy season. Seoul is a city of 10 million people, counting the periphery almost 20. The capital seems to us well-organized, clean and nice. It must be said that we didn’t experience the busy morning rush hour and the one after work.

We spend the first week with Alex, who shows us the delicious local cuisine, he teachs a few words and gives us the first key to understand the South Korean society. Here, the social and family pressure is very strong. The South Koreans work hard, it is not uncommon to make a 70-hour week and few employees take their leave for fear of being frowned upon. Similarly don’t leave office as your superior did not leave. The competition is ongoing and began in the youngest age. childs often follows private lessons after school on average until 10pm. We can make a connection with the fact that the suicide rate is the highest in the world, is the leading cause of death for 20-40 years.

We also meet Yana, illustrator making children books, contrasts happily with the conformism. It’s not easy to live off art in South Korea, but it’s a freedom and independence that is necessary. We take time to discuss our desires, doubts and projects … A few guitar notes, we sing, we laugh, we learn to say « saltimbanque ».

We walk a lot in the different district, we discover Seoul at night, the popular Nolebang (karaoke) and it seems that the city never sleep. Before leaving for the east to Bugu, we made ​​our second presentation, this time in a renowned school with students of Alex, they are really curious and friendly …

 

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